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Gouvernance adaptative de la coexistence des systèmes de gestion de la diversité - COEX
Enjeux
Le projet CoEx est parti de l’observation que les discours politiques portant sur les systèmes semenciers reposaient essentiellement sur une vision binaire « formel/informel ». Cette caractérisation ne reflète ni la réalité du terrain, ni les résultats de nombreux travaux de recherche, qui allaient à contre-courant de cette dichotomie. À l’initiative du projet, un groupe de chercheurs de différentes disciplines de sciences sociales et biologiques a ainsi réfléchi à une série d’activités et un mode d’organisation de la recherche en partenariat qui a permis de dépasser cette binarisation du débat.
Descriptif
Le projet CoEx s'est articulé autour de trois composantes :
- L’analyse des réglementations et des modalités des systèmes de gouvernances en matière de semences (accès et gestion) ;
- L’analyse sur le terrain de la diversité des pratiques d’approvisionnement, de circulation et d’usage des semences ;
- La conception et la mise en place de mécanismes de gouvernance de gestion des semences à l’échelle des collaborations entre chercheurs et organisations paysannes.
Pour cela, le projet a notamment mis en œuvre 14 stages de Master 2 africains et français, 5 stages de Master 1 et deux thèses cofinancées.
Résultats obtenus
- Une meilleure capacité de caractérisation des systèmes de gestion de la diversité cultivée qui rend mieux compte des pratiques réelles d’usage, de circulation et d’approvisionnement en semences sur le terrain ;
- Une meilleure compréhension de la diversité des systèmes de gestion de la diversité cultivée par les acteurs eux-mêmes à différentes échelles ;
- Une meilleure compréhension par les chercheurs et les institutions de recherche de leur responsabilité, à travers des projets de recherche ou la gestion même de la diversité cultivée dans les collections ex situ, dans la persistance d’approches binaires.
Le projet CoEx a reposé sur une meilleure appropriation de la dynamique de la diversité cultivée à différentes échelles par les acteurs locaux concernés (organisations paysannes) et une meilleure compréhension des enjeux scientifiques pour renforcer et favoriser leurs échanges avec les instances politiques locales.