Le Cirad intègre le réseau des collections naturalistes françaises

10 900 559. C’est le nombre de spécimens que comptent l’ensemble des collections naturalistes françaises, dont certaines sont au Cirad. C’est donc naturellement que l’établissement vient de rejoindre le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) ReColNat. Ce réseau national, piloté par le Muséum national d’histoire naturelle, fédère les nombreuses institutions françaises de taille et statuts variés qui possèdent des collections naturalistes.

Numériser les collections naturalistes

Par cette signature, le Cirad ancre encore son intérêt pour l’accès aux collections naturalistes et à leur exploitation par la communauté scientifique. En effet, le Cirad est déjà partenaire de l’infrastructure de Recherche E-ReColNat (ANR-11-INBS-0004) depuis 2013 au travers de la numérisation de son herbier. Ce programme, financé dans le cadre des projets d’investissement d’avenir, est centré sur la numérisation des collections naturalistes et le développement d’outils d’études et de consultation à distance.

Excellence scientifique et collections naturalistes

L’ambition de ReColNat est de mobiliser, rassembler, harmoniser les pratiques et donner accès aux collections naturalistes et à leurs données. Un portail web et des services associés sont déjà opérationnels pour étudier les collections numérisées. ReColNat va valider prochainement une feuille de route afin d’ouvrir de nouveaux chantiers et de continuer à rendre accessible des corpus de spécimens toujours plus conséquents. Le Cirad est membre du comité de direction du GIS récemment créé.

Des collections fondamentales pour l’étude de la biodiversité

Les collections naturalistes ont une double vocation : d’une part le rôle traditionnel de référence, et d’autre part celui de gigantesque campagne d’observations. En outre, l’étude de la diversité du vivant commence par l’identification des espèces et de ce point de vue les collections constituent un terrain d’exploration de même ampleur que les « hot spots » de la biodiversité. Faciliter l’exploitation de ces masses de données va accélérer l’inventaire de la biodiversité mondiale, ainsi que la mise au point et la calibration de modèles prédictifs des modifications des flores et des faunes, sous l’impact des changements globaux.